La première de Risque ZérO à PolO CircO.
Bon cela fait quelques jours que l’on ne vous dit pas grand chose sur ce que l’on vit.
La raison: c’est un peu tendu entre eux (Polo Circo) et nous.
Nous passons de la colère à l’incompréhension. C’est difficile.
Nous faisons des maladresses qui provoquent des tsunamis. Ils en font aussi et on se révolte comme des fous.
Bououou la mierda…
Nous vous en parlerons plus amplement quand on aura un peu plus de recul.
Promis.
Hier soir, Risque ZérO a joué dans un des chapiteaux de Polo Circo. Yeah.
Bon ils ont voulu jouer coûte que coûte. Et ils y sont arrivés les bougres!
Et d’une belle manière.
Polo Circo nous a permis d’inviter 230 personnes rencontrées ici.
Plein de jeunesse là dedans. C’est bon.
Nos galpapiats à fond, à fond stressés. Pourquoi?
Nouvelle langue pour Moïse et Sébas, nouveau matos, nouvel espace, nouveau pays, nouveau continent, nouveau public, adpatation du spectacle, pas de bascule pour Sébas… impossible de trouver une bascule avec laquelle ils se sentent en confiance.
Bref, y’avait de quoi stresser un peu.
Pour dire vrai, on avait tous peur.
On s’est demandés, pour certain, si on avait eu raison de ne pas annuler.
Putain, ils l’ont fait.
Le seximum, le pin et pon, la musica en live,( une guitare électrique rouge et blanche, une batterie euh bien différente de la leur…), Le couronnement de Lucho adapaté à l’argentine (ou fait avec les moyens du bord), la prise de la bastille à coup de balles de ping pong, Sébas qui photographie en castellano, Moïse et son mât et ses mots espagnols, français, il l’a fait. Jonas qui a du changer son numéro d’acro, Elice qui a assuré comme une bête avec une toute petite corde pour le fil mou du début, et qui a réussi toutes ses figures au trapèze.
A la fin: un public heureux, heureux.
Un doigt de Sébi qui saigne un peu.
Une tristesse et une frustration pour Sébas. C’est le seul qui n’a pas pu faire un de ses numéros en entier. (la bascule)
Les remerciements de fin ont été houleux. Des oublis malheureux de notre part et un public qui hue le Polo Circo alors qu’ils ont été invités par eux. Les relations sont tendues ici entre les institutions et les circassiens argentins.
Les relations sont tendues tout court et c’est malheureux pour tout le monde.
Pour l’instant, nous n’arrivons pas à ne pas être dans cette guerre.
Nous y sommes en plein.
Et pourtant, on se bat tous pour le cirque, non?
Que l’humain est compliqué. Que c’est compliqué. Qu’on ne se comprend pas. Que c’est dur.
Mais je vous assure malgré tout ça, le public était heureux hier soir, et nos galapiats aussi.
Ils se sont débrouillés comme des chefs, ils ont tout déchirés, ont plongé la tête la première, comme d’habitude, nous ont fait rire, frémir, et nous ont donné l’envie de vivre à fond les manettes…
N’est-ce pas l’essentiel?
PS: Et devinez qui était là hier pour la représentation?
Yves-Marie, notre pote des côtes d’Armor.
Dingue ce gars… 🙂
Allez les p’tits Galapiats ça va le faire. La sérénité va, bien, s’imposer.
Pleins de pensées positives depuis Lens Lestang.
Bisous bisous.
Une mouette ardèchoise Clin d’oeil
Allez allez on y croit.
C’est le rêve d’une vie non? Alors au galop.
Ici aussi, ça bouge pas mal à Langueuouchnok.
Milles bises présidentielles