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apéro bien mérité

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Hier c’était l’apéro.
Pablo et Violeta ont mangé des chips, beaucoup.
Nous on aime bien l’apéro, les parents ils sourient tout le temps et même les autres grands quand c’est l’apéro ils aiment les enfants. On fait des câlins, un peu nos intéressants et ils rigolent. Ils pensent à autre chose, c’est bien pour eux.
Pablo a donné une chips à Basile… il est vraiment trop petit. Les chips c’est pas bien quand on a moins de 7 dents on s’est dit.

C’est toujours l’apéro quand ils ont réussi à monter le chapiteau.
C’est normal, c’est difficile.
C’est lourd un chapiteau, c’est pour ça qu’ils sont pleins et qu’ils ont des chaussures dures pour ne pas tomber.

Ca s’appelle le montage du chapiteau « parce qu’il est en bas et qu’il faut le mettre en haut.
On l’accroche aux nuages, il est à côté des étoiles, c’est pour ça que dans un chapiteau y’a toujours des étoiles. » C’est Violeta qui nous a expliqué.

Nos parents ils travaillent.
Ils travaillent beaucoup pour pouvoir jouer.
Ils jouent beaucoup. Mais quand ils jouent ils nous disent qu’ils travaillent.
Pablo il veut travailler. Les parents disent que les enfants ils ont pas le droit.
Nous on joue beaucoup. Mais on sait pas si on a le droit?

La maman de Laszlo elle organise. Ca veut dire qu’elle pense à tout et qu’elle parle à tout le monde. Elle veut toujours donner des papiers aux gens pour que les gens ils viennent sous le chapiteau. Elle dit que c’est mieux si il y a des gens.

Le papa de Laszlo il construit des machines.
Il est en Chine.
C’est pour un spectacle. Il fait un dragon.
On lui parle pas trop de ça à Laszlo, le dragon tout ça… ça fait peur quand on y pense.
Ca s’appelle aussi travailler quand on fait un dragon.

Nous, avec Yoyo et Anna, les nounous on fait de la peinture.
On travaille beaucoup mais on leur dit qu’on joue sinon on a pas le droit…

On vous a pas parlé d’Alain?
Alain c’est le papa de la maman de Laszlo. On dit « papy » Laszlo.
Il est parti ce matin.
Alain il a des cheveux blancs et il est toujours content.
Il a fait la route avec nous. De la Bretagne à Amsterdam.
Il était drôlement courageux. Nous on a l’habitude mais lui…
La maman de Laszlo elle a dit qu’il venait pour l’aider… mais on a pas compris à quoi…
On croit qu’en fait il avait juste envie de faire du vélo, on était drôlement content pour lui!

Nos parents ils font un spectacle de cirque. Mais y’a aussi de la musique.

Ils étaient à l’école ensemble. Pablo aussi il est à l’école. Il le dit à tout le monde. Mais il fait pas le spectacle. On croit que c’est parce qu’il est trop petit. C’est que quand on est grand. Quand on a beaucoup travaillé à l’école, on fait un spectacle, et on a un chapiteau et on peut manger beaucoup de gâteaux dans les camions.
Nous, on veut tous aller à l’école. Parce qu’on adore les gâteaux et les chips…

Ce spectacle ils l’ont inventé quant on est né, même avant mais ça on peut pas imaginer…
On en entendra toujours parler. C’est comme ça les choses qui se passent quand on est petit.
On s’en souviendra plus c’est sûr… on leur dit pas… ils sont sensibles… « sensibles » ça veut dire « tristes », Laszlo et Basile travaillent leur vocabulaire…
On l’a vu le spectacle ça c’est sûr!
Mais surtout on l’a entendu vous pouvez pas vous imaginez…

La première fois pour Pablo c’était du dedans de sa maman en Argentine.
Pour Violeta, du dedans aussi, au Chili.
Puis y’a eu Béziers, Lagrasse (y’avait toute la famille de Basile et Pablo mais ils étaient pas encore là!), puis Rennes (chez Victor, notre pote!) puis la Hongrie, Prague, Pablo il avait cassé sa caravane là-bas…
Pour Basile et Laszlo, la première fois c’était du dedans à Saint Brieuc avec toute la famille du cirque des parents, ça s’appelle Galapiat.

Ils disent qu’ils vont arrêter le spectacle.
On sait pas trop ce que ça veut dire « arrêter ». On verra bien.

Nous 4 d’Amsterdam, le 25 septembre

Demat (bonjour en breton) !

Nous n’avons pas eu le temps de vous dire, mais nous sommes partis !
Nous avions bien vu quelques sacs qui se préparaient, les caravanes qui crépitaient mais là on peut vous le dire sûr de sûr, on est plus là.
Nous voilà tous les 4, Laszlo, Basile, Pablo et Violeta.
Vous savez, ici on est à Amsterdam, dam, dam, dam, dam, dam…
Laszlo chante toute la journée, on pense que cette ville l’inspire…
Vous savez que pour arriver ici, on a mangé des tonnes de miettes de gâteaux : 16 pour Basile, 13 1/2 pour Laszlo, 18 pour Pablo et 22 pour Violeta mais elle a triché c’était des bio !
On a dormi dans nos caravanes sur l’autoroute à côté des camions rouges, verts, bleux (Pablo et Violeta apprennent les couleurs)…
Quand on a dormi on n’était plus loin de la Belgique.
C’est ce que nos parents ont dit. Nous, de la Belgique, on en a rien vu sauf les frites peut-être…

La caravane de Violeta est bleue, celle de Pablo et Basile est rouge et grise et celle de Laszlo est blanche… c’est une couleur le blanc ? pas sûr… C’est pas grave, Laszlo si t’as pas de couleur…

Aujourd’hui, les parents montent le chapiteau, il est jaune et bleu.
Violeta et Pablo connaissent très bien les couleurs !
Ici, nous sommes dans un grand parc. L’herbe est verte, très belle. Mais elle est un peu trop belle. Ils peuvent pas faire de trous pour faire tenir le chapiteau. C’est INTERDIT !
Ce matin, on a vu des taupes qui ont fait des trous derrière la caravane. On a rigolé !

On a rencontré nos nounous aujourd’hui. On en a 2.
Il faut qu’elles soient 2 pour discuter l’Amsterdam parce que Pablo il parle français, aussi parfois espagnol et puis un peu breton, Violeta elle parle beaucoup, Laszlo il chante et Basile il rigole alors c’est pour ça il en fallait 2.

Bon, on est bien arrivés, ne vous inquiétez pas, on est tous ensemble.

Laszlo, Basile, Violeta reviendront chez leur nounou avec vous les copains quand ils seront rentrés et Pablo vous retrouvera à l’école.
On se donne des nouvelles ?

Balolaszleta 🙂

Risque Zéro à Amsterdam

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(il y des petits lapins plein partout sur le terrain !!)

 

Voici l’équipe-on-the-road au départ de la Bretagne !
Luc était « juste » là pour le montage, hier. Il est repartit par le train ce matin 9h30 : c’est Vincent qui va faire la régie.

On a pris la route mercredi matin. Certains de Langueux, d’autres depuis Rennes..
Au Havre, le bus a pété un câble ! Lucho est resté au stand pendant 24h. Sébi a cassé une fenêtre de sa nouvelle caravane-cargo.
Pas d’autre accident au compteur.

bus-remorquage

mairine-gauthier

Gauthier a pris l’avion depuis Toulouse et Marine est arrivée en train depuis Paris, retenue qu’elle était par quelques rendez-vous..
(Je viens de tilter que j’ai oublié Hannu ! Il est arrivé à Amsterdam en même temps que nous, jeudi 15h.)

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« Risque Zéro in de Westergasfabriek », c’est partit !

Sacré challenge les amis : pour leurs dernières représentations de Risque Zéro, les loustics ont pris le pari de se la jouer autoprod’ ! Et ouai ! Rien que ça !
Laissez moi vous expliquer en deux mots..

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Emilie et Barbara vont remplir les pages de ce blog avec moi, et puis Seba avec ses photos. Marine a envie aussi.
‘Un travail d’équipe ! ‘Plein de regards différents !

Hier c’était le montage. Un montage sans pince. ‘Truc de ouf ! (Oui parce qu’on n’a pas le droit de faire de trous dans la pelouse : le mètre carré « détruit » nous coûte 40€.. Rien n’est gratuit aux Pays-Bas !!)
Le chapiteau est donc arrimé à tous les camions et à des blocs en béton…

Aujourd’hui ils montent l’intérieur, on va faire la signalétique.
Demain c’est Parade dans Amsterdam..

Une chose est sûre : on ne va pas s’ennuyer !

Retour

Voilà, ça y est, on est rentrés.
Moïse a été le premier à lancer le bal des retours lundi aprem. A suivi le démontage de l’intérieur du chapiteau (lumières, agrès, câbles.. ).
tsirihaka-poulet

Le soir, on s’est retrouvés chez Elice & Tsirihaka pour manger un bout avant d’aller voir Oktobre (un autre spectacle français) qui jouait dans un théâtre contemporain, dans le cadre du même festival que nous : Ny Cirkus. Grande salle d’accueil d’un blanc immaculé, robes de soirées sur Louise et Katrien, « Champagne » (crémant dans des flûtes) offert à la sortie (par le théâtre). ‘Un autre standing !

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Katrien, ravie et soulagée du succès de la première d’Oktobre, était bien décidée à fêter ça ! On a tous suivi Louise dans un tout petit bar muni d’un jukebox…

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On devait bien être 25 personnes à débouler, aux trois quarts français.. (l’équipe d’Oktobre, l’équipe de Marcel et ses drôles de femmes qui jouaient également à Ny Cirkus, et nous)
Ça s’est terminé bien tard pour certains.. !

seb-louise-jukebox

Mardi, on démontait le chapiteau. Luc, qui n’était pas à Oktobre-et-sa-soirée-bar la veille, se marrait pas mal devant nos airs peu alertes !

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Il faisait enfin beau sur Copenhague. Enfin vraiment beau. Sans trop de vent, sans menace de pluie..
beau-temps-velo

Et puis hier, mercredi, on est partit.
Le convoi est partit pour Amsterdam, conduit par Gautier et Pierrot & Angélique (venue rejoindre Pierrot pour passer quelques jours à Copenhague avec lui et Neen).
.. mea culpa, je vous les présente vraiment à la bourre..

.. mea culpa, je vous les présente vraiment à la bourre..

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Nolwenn a développé une passion des cafés à Copenhague.. (il faut bien admettre que la plupart sont vraiment des endroits agréables.. )
Nolwenn a développé une passion des cafés à Copenhague.. (il faut bien admettre que la plupart sont vraiment des endroits agréables.. )

Jojo et SebA ont pris l’avion pour Brest.
Aurore, Victor, Luc, Seb W, Nolwenn, Elice, Tsirihaka, Lucho et moi avons pris l’avion pour Paris. Notre vol était à 15h25.
Comme il fallait rendre les appartements à 11h, on a attendus pas mal de temps du côté de Christianshavn (le quartier où on s’était donné rendez-vous pour rendre les clés de vélo à Nolwenn qui devait les rendre à Nina… )

… et puis dans l’aéroport de Copenhague (qui est une véritable galerie commerciale). Et puis on a décollé […] et puis on a atterri.

Dans la grisaille.

Elice et Tsirihaka ont pris le RER pour chez eux.
Luc, Aurore et Victor se sont dirigés vers Montparnasse direction Bretagne.
Nolwenn, Seb W, Lucho et moi, sommes allés vers les quais de la gare Roissy-CdG pour attendre nos trains.

nolwenn-gare-cafe
(mais dans les gares, à Paris, c’est un tout autre style de « cafés »….. )

Et puis notre train est arrivé, on a laissé Nolwenn attendre le sien.

Arrivés à Rennes, on s’est fait la réflexion que la France faisait un peu « pays pauvre » à côté de Copenhague !! Haha !
Là on s’est vraiment aperçu qu’on a vécu 10 jours dans les quartiers classes d’une capitale carrément luxueuse !!..

Sacrée aventure, encore, les amis ! Merci..

merci

Rendez-vous avec les aventures de Risque Zéro à Amsterdam. Avec Emilie et Barbara qui seront là cette fois, et qui ont de beaux projets pour le blog..

elissak-tsirihe
(Un jour, ma langue à fourché.. / Parenthèse-je-ne-sais-pas-où-caler-ce-dessin-alors-je-le-mets-à-la-fin)

C’était la dernière de Luc..

Sans rien dire, Luc a fait sa dernière de Risque Zéro, là, à 16h, à Copenhague. Beh oui, à Amsterdam, ce sera Vincent qui fera la régie son, Luc sera là pour le montage et le démontage mais pas au milieu. Alors oui, il verra peut-être bien encore une ou deux autres représentations, mais pas aux manettes, là haut, au-dessus de l’entrée public.. !
Aurore et Victor auront, eux aussi, vu le spectacle pour la dernière fois aujourd’hui..

Halala..

Luc, Aurore et Victor (dans la couverture)

Je suis arrivée un peu avant 15h au chapiteau, sans prendre la pluie (pas à l’aller du moins). Chacun bidouillait mollement, en attendant qu’il soit l’heure.

Stitched Panorama

« On arrive trop tôt ici (midi, ndlr !), du coup on s’endort parce qu’on a rien d’autre à faire »
Un autre inconvénient à ne pas être en campement. C’est vrai qu’il n’y a vraiment rien à faire aux abords du chap’ une fois que la musique est répétée, que l’entraînement à la bascule est terminé.. et puis il faut bien dire aussi que la fatigue commence à se lire sur les visages.

poupoune
mais la plus fatiguée de tous c’est Poupoune-la-Grenouille, pour qui cette session a été particulièrement rude…

La pluie s’est mise à tomber dix minutes avant l’entrée public, les gens se sont pressés contre la bâche du chapiteau, comme s’il y avait un rebord pour les protéger. Et quand il a été 16h, que les portes se sont ouvertes, ils sont tous entrés très vite !

Ça a encore été un très bon public (malgré les nombreuses sorties pipi – mais rien d’anormal pour un dimanche-16h), prompt à rire et à applaudir !
Comme l’a fait remarqué Aurore, ce qui était drôle, hier et aujourd’hui, c’est que les rires arrivaient en deux temps : d’abord les parents, puis ils expliquaient aux enfants (textes en anglais) qui riaient à leur tour !

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Ce soir, la pluie a encore dispersé les envies en petits groupes éclatés. Certains sont allés au sauna de Christiania*, d’autres sont allés boire une bière en écoutant un concert dans ce même quartier, d’autres sont rentrés au chaud..
* Christiania c’est le quartier alternatif de Copenhague. Un endroit auto-géré dans une ambiance un peu babacool/punk, où la beuh pousse dans les jardinières, où la bière est toujours bio, où on a le droit ni de prendre des photos, ni de courir (et même à l’entrée de certains endroits, on trouve des panneaux « no kids » !), où la police municipale ne met jamais les pieds..
« Ils appellent ça une zone libre mais il y a des interdictions partout ! »
Christiania est sur le chemin pour aller-venir au chapiteau, on s’y arrête assez régulièrement pour boire un coup.

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ici, le drapeau Danois est un peu partout.. mais ‘rien de politique là-dedans, c’est juste le folklore..

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Demain matin c’est off ; demain aprem, démontage de l’intérieur. Mardi on démonte le chap’. Mercredi on reprend l’avion.
‘Bientôt fini..

Stitched Panorama

Stitched Panorama