L’équipe est au complet depuis deux jours, ça répète et ça réunione.. «La routine habituelle» mais pas complètement : on n’est pas en campement ! Et l’air de rien, ça change pas mal de choses.
Pour commencer, on est tous dispersés aux quatre coins de la ville, à minimum 20min à vélo du chapiteau (Elice et Tsirihaka ont la palme avec 45min… ).

Pour travailler dessous, ça s’organise : on ne peut pas, comme d’habitude, aller bosser un peu et puis aller boire un café, et puis retourner bosser… Si jamais c’était resté méga-venteux comme au début, il aurait ptêtre fallu s’organiser et faire des tours de garde la nuit pour surveiller le chapiteau avec Pierrot, qui lui, dort là-bas.
Pour se retrouver le soir, c’est galère aussi : une fois que chacun est rentré chez lui prendre sa douche, comment-on-se-retrouve-où-la-flemme-jsuis-pas-sûr(e)..
En fait, ça nous oblige à nous organiser….. !!

Ce soir c’est la première ici. Avec Nolwenn on a tilté ce matin que, pour la vente des tee shirts et des BDs, il nous faudrait convertir nos prix en Krones (cf plus bas) ! Héhé !
Le chapiteau est bien planqué, sur le port de commerce. Katrien, qui organise le festival ici, avait l’air un peu inquiète à ce sujet : est-ce que les gens vont nous trouver ??! Nous verrons bien tout à l’heure.

En attendant de voir, voici un petit blabla sur Copenhague.. !

Ah ça s’annonçait plutôt mal hier matin !
En sortant de chez nous, on s’est tous dit que c’était chouette : il faisait beau ! Après 20min de vélo, nous sommes arrivés au port pour monter le chap’ et on s’est vite aperçu que le temps était au vent. Tellement qu’on s’est vraiment demandé si on allait monter : pour les pinces et les mâts, ça ne posait pas trop de problème, mais pour la toile………

Après avoir pesé, re-pesé et re-re-pesé le pour et le contre, après avoir checké 20 fois la météo (prochaine «fenêtre» de beau temps annoncée pour mercredi aprem), on a monté quand même, malgré les arbres à l’horizontale et la pluie qui s’était invitée.
Monter la coupole, déplier la toile n’a pas été simple ; et le laçage s’est révélé sacrément sportif ! On s’est motivés, bien aidés par une équipe de monteurs de choc, et ça l’a fait ! Ouf !
Nolwenn commençait déjà à pâlir à l’idée d’un planning complètement décalé..

Aujourd’hui c’est la deuxième partie du montage pour l’équipe : l’intérieur (élec’, lumières, agrès… ).
Avec Aurore et Victor, on va aller à la découverte de la ville.

Il manque Pierre, qui a fait la chauffe avec Gautier jusqu’ici et que je n’ai pas encore rencontré  (difficile de le dessiner, donc.. !) puisque nous avons pris l’avion pour venir jusqu’à Copenhague.

Jonas est arrivé par un autre avion que nous, un peu après («nous» c’est Aurore, Luc, Victor, Nolwenn, Tsirihaka, Lucho et moi), Moïse, Seb A. et Seb W. arriveront plus tard, occupés ailleurs.

‘Pas de caravane sous la pluie Danoise. Car oui, il pleut.
Nous sommes éparpillés dans divers quartiers de la ville, dans plusieurs appartements, par deux ou trois.. Ça va nous faire bizarre de ne pas être tout le temps tous ensemble !

– «On n’est même pas dans la même ruuuue !»
– «C‘est pas grave, on ira dans les bars !«

Pour ce soir, en tous cas, on l’a joué tranquille, un peu décalqués par les transports en tous genres.. et puis demain c’est montage.

L’avant-dernier montage du chapiteau pour y jouer Risque Zéro..

[Ah oui ! J’oubliais : la sirène dans le titre, pour ceux qui se demandent : à Copenhague il y a une statue de petite sirène, dans le port, qui aurait inspiré Andersen, blablabla.. on vous racontera !]