Jojo en «regard extérieur»

Bon, c’est vrai que je vous avais dit au revoir mais là quand même je ne pouvais pas me taire…
Hier soir, un petit incident s’est produit. Et ce petit incident change le cours des derniers moments de travail ici.
Je m’explique :
Lors de la soirée, un petit chahutage qui aurait très bien pu passer inaperçu a provoqué une blessure (bénigne mais chiante…) à l’œil de Jonas. Ce matin, notre cher Jojo ne voyait plus rien de cet œil là, et surtout il avait très mal.
Lucile et Macarena l’ont alors amené dans une clinique ophtalmologiste où ils l’ont d’abord bien soulagé yeah ! Ensuite ils ont dit que c’était un ulcère (ah ça fait peur mais ce n’est en fait pas grand-chose…), c’est-à-dire une partie de la « muqueuse » de l’œil qui est partie et il lui faudra quelques jours pour se refaire ; mais pas d’inquiétude à avoir…
Il ne voit pas grand-chose Jojo, et c’est juste impossible qu’il manie la hache et les couteaux en borgne temporaire… alors ce soir, Risque zérO va se faire quand même malgré tout et comme Sébas il y a quelques mois, des gradins de tout là-haut, il regardera d’un œil attentif la prouesse des 5 copains.
Aller je vous redonne des dernières nouvelles demain avant de se quitter pour de vrai…

émilie

El Puerto

A partir d’aujourd’hui et pour tout le week-end, 2 festivals ouvrent leurs portes dans ce beau port aux mille couleurs qu’est Valparaiso.
Le premier qui nous accueille est un évènement dédié à l’anthropologie, la philosophie analytique et psychologique, mais aussi aux artistes chanteurs, musiciens et « Risquaciens ». Bref, ici c’est l’heure de l’hommage aux idées, aux pensées, aux ouvertures intérieures.
Son nom est simple, beau et efficace : « Puerto ideas » ou le Port des idées. Je vous rappelle ou vous apprends que Valparaiso fut un port incontournable jusqu’à ce que le canal de Panama devienne à son tour « l’autoroute » de la voile.

 

 

 

 

 

Voir la compagnie Galapiat entre la conférence d’un anthropologue et d’une psychanalyste… c’est un peu curieux mais goutu ! Ce soir, dans le cadre de « on réfléchit sur la vie », Risque zérO se joue à 21h30 au Théâtre DuocUc, théâtre universitaire catholique, de Valpo (pour les intimes).
Cette salle est la plus petite qu’ils vont enflammer. 200 places pour la jauge. Et c’est plein de chez plein car ici c’est gratuit et, par conséquent 20 minutes après l’ouverture de la billetterie lleno !!!
Bon, c’est toujours un peu la mierda pour l’installation du mât chinois, vous imaginez bien… pour la bascule et le trapèze on n’y pense même pas… parfois, c’est vrai, le chapiteau leur manque…

Mais, malgré toutes ces adaptations, l’esprit du spectacle résiste, Résiste !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche, ils joueront au sein du deuxième festival. Un festival de cirque, bon plus classique. Mais Risque zérO pourra déployer ses ailes et sortir toutes ses cartes. Ce sera dehors, et du sol à la lune, ils auront bien tout l’espace pour voler. Et tant mieux car ce sera la dernière au Chili, la dernière sud américaine. Ils pourront alors s’arracher d’ici et poser leur horizon sur d’autres paysages.

Les jours défilent à grande vitesse ici ; nous voilà rendus vendredi quand je vous écris.
3 jours avant que les 13 ne se séparent.
Lundi soir, une fiesta marquera la fin. Un Rituel nécessaire pour partager nos tristesses, nos envies de fromages qui puent et nos bonheurs de l’avoir fait !!!
Je le répète, je ne peux vous parler de chacun. Ils le vivent tous à leur manière et il est parfois sacré de ne pas dévoiler. De laisser l’intimité là où elle est.
Ils vous raconteront peut-être, sûrement, à leur façon, avec leur énergie, leur silence et leur pudeur.
Tout n’a pas été rose dans ce voyage.
L’importance de ce moment et le tournant qu’il symbolisait a provoqué des prises de conscience un peu douloureuses, parfois des blocages, parfois des prises de décision.
Toujours les gens que l’on a rencontrés nous ont apportés de l’oxygène et du sens à ce périple.

 

 

 

Nous étions 13 au départ. Nous sommes 13 à l’arrivée. Personne n’a quitté le navire. Et, pourtant au début, c’était pas gagné !
Nous 13 avons fait une tournée en Argentine et au Chili. Nous 13 avons fait le même voyage, et pourtant bien sûr, grâce à nos natures et regards différents, il existe aujourd’hui 13 récits aux senteurs différentes. J’ai tenté de vous livrer une partie du mien en piquant de temps à autre quelques épices aux copains de la bande.

 

Grâce à vous, grâce à ce partage, mon regard s’est porté plus loin que si je l’avais vécu que pour ma pomme. J’ai parfois du dépasser des émotions personnelles fortes qui me cachaient la grandeur et la complexité des situations. J’ai un peu approché le travail d’un journaliste, et c’est pas facile… aller vite tout en prenant du recul…

 

Ici, peu de galapiats savent ce qu’il y a sur ce blog. Ils n’ont eu que très peu de temps libre, et de ces moments précieux ils en faisaient du repos ou du moins un temps où le mot « Galapiat » n’était pas au centre de leur préoccupation… et c’est bien compréhensible…

 

Ils le liront plus tard ou vous leur raconterez… !!!

De ces écrits, des photos de Sébastien, des centaines d’entretiens en portrait de Lucie et Nelly glanés sur toutes ces routes, nous allons en faire un livre. Nous commençons dès à présent à rêver cet objet… et c’est bon… rendez-vous au festival « Tant qu’il y aura des Mouettes » le 13/14/15 avril à Langueux pour de plus amples informations…

 

Je ne suis pas sûre de pouvoir réécrire un texte avant lundi, le temps presse et les ordis manquent toujours à l’appel. A partir de mardi, je n’en aurai plus d’ailleurs.

Je préfère alors vous dire Ciao, ciao, à la revoyure, hasta luego les amis, avec le jeu de Cindy, fidèle lectrice du blog en direct d’Haïti, fidèle bénévole des « Mouettes ».

Voilà le jeu qu’ils ont un peu transformé : « Dire 2 mots sur la fin de cette aventure ».
Et c’est avec deux mots de chacun que je vous laisse.

Lucie : Colorée, fatiguée
Nelly : Grande, petite
Emilie : Excitée, enrhumée
Jonas : Pas fini ( ! )
Sébas : Me allegre
Lucile : Contente, chargée
Gautier : Fallait venir ( ! ) ou Si j’avais su ! (mais c’était trop long…)
Luc: Pourquoi pas (?)
Elice: Adaptations, expériences
Lucho: Comme neuf (!)
Sébi: Poignées d’amour (ok ça fait deux mots et demi mais bon…)
Marine: Muchas gracias
Moïse: Matière à (…)
 
                                                                         émilie et  

Isla De Maipo et Valparaiso

Depuis hier soir, nous voilà de nouveau en ville, après 4 jours de camping, de fiesta, de séminaires, de spectacles.
Nous voilà de nouveau dans un hôtel, après 4 nuits de tente à nous cailler dans nos duvets trop fins, sur nos matelas trop petits.
La fatigue nous empêche de bien nous réveiller pour l’instant et de profiter de cette ville tout en butées, en descentes, en couleurs.
Quelques mots sur ce que nous venons de vivre ces derniers jours en montagne en pleine convention de cirque.
Ce lieu s’appelle Isla de Maipo. La convention est accueillie dans un grand camping qui nous fait le plaisir de détenir dans son cœur une grande piscine. Nous le verrons : entre 11h du matin et 17h, elle nous apportera une fraîcheur indispensable. Pour le reste de la journée, et de la nuit surtout, c’est la caillante absolue !

 

C’est une convention de cirque. Tous les gens ici sont des fous de la balle, de la massue, des pieds en l’air, de la tête dans les étoiles et des courbatures jusqu’aux oreilles. Et ça se voit. A toute heure, que le soleil soit là ou pas, que le froid nous paralyse ou que la chaleur nous assomme, ils jouent au cirque aux 4 coins de la convention.

Nous peinons un peu à comprendre l’organisation. Horaires très élastiques pour manger. Horaires très souples pour les spectacles donnés dehors ou dans le grand chapiteau, bien trop petit pour contenir dans son ventre tous les passionnés assoiffés de sensations. Pas de panneau le premier jour nous indiquant les heures de tous les ateliers donnés ici. Au début, nous pataugeons un peu, c’est vrai, mais petit à petit, l’orga s’améliore et nous prenons nos marques.

Et Macaréna gère toute cette énergie, elle foule les chemins à droite, à gauche pour veiller, pour prévenir les problèmes ou les guérir quand c’est trop tard.

Maintenant, parlons un peu plus de la bouffe avant de parler du travail. Point essentiel dans nos vies de petits français. Alors pour la nourriture ici c’est Hare Krishna. Ca aussi au début ça nous a un peu surpris.
Cela fait des années que cette association dédiée à une religion venue sûrement tout droit des contrées indiennes, prépare à manger pendant cet évènement. Pourquoi ? Je ne sais pas. Hommes à la tête rasée à l’entre yeux peint, nous préparent matin, midi et soir nos plateaux repas. Peut-être l’avez-vous déjà deviné mais nos amis les bêtes ne sont pas invités dans les assiettes, alors, on ne vous cache pas que nous les invitons à se faire griller « un peu en cachette » dans notre campement, à l’autre bout, là-bas. Interdit aussi d’apporter de l’alcool ; les voitures sont fouillées à l’entrée.

Bon, on ne vous cache pas que nous avons aussi bravé cet interdit ! Pas si désagréable de retoucher à nos années d’adolescence ! Et nous avions bien besoin de prendre un bain de jouvence car autour de nous, eux, ils y étaient pour de vrai dans l’adolescence ou parfois même en plein dans l’enfance. Ce qui explique leur énergie débordante du matin jusqu’au… petit matin… et, nos fines toiles de tente avaient bien du mal à nous protéger de toute cette jeunesse débordante. D’où notre fatigue aujourd’hui.

Les artistes de la compagnie ont donné là-bas un stage de bascule, de mât chinois, de trapèze et d’acrobatie. Les élèves étaient au rendez-vous. Partout des ateliers se montaient, à côté de la piscine, dans les chaps, sur l’un des nombreux portiques ou juste à côté de la tente.
Le soir, les jeunes arrivaient une heure avant le début des spectacles pour accéder au gradin devant la piste. L’organisation ne s’attendait pas à autant de monde, alors parfois il n’y avait plus de place, ou une deuxième représentation se rajoutait ou on craquait avant même de pouvoir entrer tellement le froid nous attrapait.

Quelques représentations, comme celle de Risque zérO, se sont passées dehors. La jauge devenait géante et plus de problème alors pour le public.
Et, Risque ZérO alors dans cette ambiance hippie, Hare Krishna, ados, fous de la balle et tout ça ?
Et bien ce fut magique. Dès qu’un des galapiats surfait un peu avec les limites du vertige, du possible, du délire, la foule s’enflammait aussitôt pour retomber tout de suite après dans une écoute pleine de respect. Les jeunes venus de toute l’Amérique du sud buvaient leurs paroles à l’accent de France.
Ce fut peut-être le public le plus chaleureux que nous ayons rencontré ici. Nous, les filles dans les gradins on se regardait abasourdies par tant de fougue et d’enthousiasme. Et, on en profitait… bien sûr…
Aux applaudissements, la foule s’est levée dans un élan d’allégresse. Eux, ils étaient là au centre, émus par tant de bravos, par tant d’énergie. Un moment rempli de jeunesse joyeuse émerveillée… Le lendemain, ils les saluaient, chez Krishna, à la piscine ou au petit dej’. 
Le lendemain d’ailleurs, des concours de jonglage, d’acro, d’équilibre parsemaient le camping. Notre Jojo est arrivé, lui, à la fin du concours d’acrobatie. Le public, qui l’avait démasqué la veillé pendant la représentation l’appelait pour qu’il vole sur la piste. Il est venu. A envoyé la pirouette (coup de pied à la lune vrillé, pour les experts !) BAM ! Et à lui la coupe !!! C’était drôle…
Et tout ça devant les yeux attendris de son frérot Thomas venu de Guyane Française pour partager quelques jours de son aventure Sud Américaine. Thomas est professeur d’EPS là-bas. Une semaine de vacances pour la Toussaint. Et le voilà qui se tape 36h d’avion avec changements et tout ce qui s’en suit pour passer quelques jours et quelques nuits en notre compagnie ! C’est pas beau ça ?

Je vous écris de Valparaiso, d’un grand chapiteau bleu dans lequel les galap’ donnent un séminaire de bascule, trapèze, jeux collectifs et créatifs… bon, vous commencez à voir ce que c’est ?!

Et cela demain matin encore. Ensuite, ici bien sûr ils offriront leur spectacle, leur folie, leur délire.

Et, puis, nous nous y préparons un peu, ce sera la fin de ce voyage. Nous nous séparerons dans une semaine. Certains ne reviendront en France que fin novembre, d’autres seront déjà partis dans 15 jours.

L’aventure collective sera, elle, terminée pour ici… pour se retisser ailleurs, sur d’autres terres, en d’autres temps.

Je voulais mettre en place quelque chose d’un peu spécial pour cette dernière semaine, un truc, un jeu ou je ne sais quoi. Je suis un peu fatiguée comme l’ensemble du groupe et je n’ai pas les idées bien claires, mais ce qui m’amuserait c’est de répondre à vos questions, c’est que vous me donniez des pistes vous, fidèles lecteurs, afin de redonner du punch, afin de terminer en beauté, afin que votre curiosité nourrisse ce blog…

Allez c’est la dernière semaine. Allez lancez vos idées… lâchez vous !!!!!!! Je vous lis et tente de rebondir………………

émilie

 

 

 


Ps: Des moments délicieux partagés avec des personnes rencontrées ici, j’ai du mal à vous parler de tout le monde, alors je vais juste vous donner leurs noms et Sébastien vous offre leurs visages:

il y a Fabien (le copain de la belle Nolwenn), Nolwenn (celle qui a beaucoup travaillé pour que Galapiat vienne aussi au Chili).

 

 

 

Victoria (la jeune maman de Salvador et musicienne d’un groupe « la banda en flor », costumière et drôle drôle).

 

 

 Benjamin (le copain de Victoria et papa de Salvador),

 

 

 

 

 

leur fils « le blondin » Salvador.

 

 

 

 

 

 

 

Laurine(Suisse et copine de Stève), Stève (Suisse et copain de Laurine),                                                                tous deux rencontrés au « cochon grillé » dans la Drôme, adeptes du festival des Mouettes et en voyage pour un an en Amérique du Sud!

 
 

 

 

 

 Pps: Pour les fans de ce blog, voici quelques photos de Sébas.

Pour Françoise, la maman de Gautier: 

                                

 

 

 

 

 

 

 

Pour Fanny, Marie Françoise & Laetitia, soeur, mère et amie d’Emilie:

                                                                                                        

 

 

 

 

Pour Monique et Alex Mos, maman et cousinte de Sébastiente:

 

 

 

 

 

 

Adios Santiago

Juste quelques mots pour vous annoncer notre départ de la capitale, Santiago.

Ces prochains jours, nous allons «conventionner du cirque» dans la montagne chilienne… et je ne suis pas bien sûre de la connexion internet là-bas…

Ne vous inquiétez donc pas cher globe trotteurs du clavier, on se retrouve au plus tard à Valparaiso dans une semaine… notre dernière étape La Vache!!!

Hasta luego hermanos hermanas 🙂

En attendant, regardez les photos que Sébastiente vous a concoctées. Elles vous parleront des grandes grèves menées par les étudiants. Il est allé glaner des images dans la ciudad pour vous…

émilie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du Théâtre Nescafé à Santiago

Samedi 22 octobre,
 
Ces derniers jours, pour faire venir du monde, ils ont fait deux télés!
Faire entrer des clins d’oeil de Risque zérO dans l’univers aseptisé de la télévision, c’est pas rien…(photo à côté, Lucile Mulliez)

Sébi s’est fait mal au talon avec ses couteaux.
Il doit s’économiser pour guérir et ne plus trop se mettre en danger. 
Ce soir, il y aura moins de lames, pas de bascule, pas de trapèze ballant mais de la corde à la place. Adaptation… adaptation… c’est notre gymnastique sud américaine!


 
En ce moment, les techniciens et les artistes travaillent aux réglages pour le spectacle qui se joue ce soir à 20h.
Ils doivent s’adapter au lieu, aux lois, aux règles, aux habitudes de ceux qui nous accueillent.
 

                                                           Et bien les galapiats, ils sont pas fans des « c’est pas possible à cause de la sécurité ».
Leur plus grand trip c’est de démonter les règles, de questionner les lois et de créer un autre espace où « tout est possible ».
Ils sont bruts, ils foncent la tête la première dans le tas des « non », et tentent par tous les moyens d’obtenir des « oui ».
                                         …De sales gamins adorables et géniaux…
 
Le régisseur général d’ici est un homme sympathique à n’en pas douter, mais il a été un peu surpris par tant de demandes hors normes et faites avec tant de fougue.
Le directeur de la salle est passé ce matin, il a crié, il a dit : « NON! » …
« Bon et bien d’accord »…


Cet endroit est presque luxueux, et de voir ces monstres d’énergie dans cet environnement délicat, c’est beau et un peu effrayant, en même temps…
Que ça puisse exister, c’est presque un miracle!
Et, ce Théâtre Nescafé nous a ouvert grand ses portes, et ils sont essentiels pour la faisabilité de notre projet. Ils n’ont pas eu peur. Yeah! Gracias!

 
La plupart des spectateurs qui viennent dans ce théâtre sont de la classe moyenne ou plutôt même aisée. Les places ne sont pas vraiment chères mais elles ne sont pas non plus accessibles à tout le monde.

Par ailleurs, voilà: Macaréna et Nescafé ont permis à tous les élèves du Circo del Mundo de venir gratuitement mais aussi à tous les enfants des quartiers qui participent aux ateliers de cirque de Santiago.                                                                        Ce soir et demain, la compagnie Galapiat va partager la scène avec la compagnie Pacheco Kaulen y Hermanos, du Chili, qui fera la première partie.

Ce sont deux jeunes hommes qui ont un univers poétique qui rentre dans une boîte à chaussure et qui nous envoie directement dans une douce rêverie enfantine.


 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

                                                            

                                                                                                                                                                                                    

 

 

 

 

 « Risque ZérO », c’est fait de rock, de chair, de feu, de vie croquée en plein coeur et de fuck dit à la peur!

                                                             

 

      Le public aux poches pleines ou vides sera accueilli dans ce lieu avec café et tout ce décor en beauté, pour assister à la représentation un peu particulière de clowns muets qui font un monde de poésie de petits gestes quotidiens mais aussi de têtes brûlées.

 

De toute cette diversité humaine, il est possible d’en faire des beaux spectacles et d’en rêver dessus tous ensemble.

 
C’est pas beau la vie?!
 

Le 23 octobre,
 

La première représentation hier soir! Un triomphe!
La salle était quasiment pleine.
Le spectacle était tellement adapté qu’on avait parfois la sensation de voir un Risque ZérO rajeuni, rafraîchi, revisité…
Aurore a dit qu’elle a eu l’impression de voir ce spectacle pour la première fois.
C’est vrai que les conditions extérieures sont si différentes de celles du chapiteau et les artistes osent de plus en plus enlever et ajouter à leur guise, en fonction du lieu mais aussi de leurs blessures, de leur état, de leurs envies.
Ils étaient épuisés avant de jouer, ils se sont servis des planches pour transformer cette fatigue en belle énergie pleine de cirque à partager.
Sergio, le régisseur général m’a dit: « Je n’ai pas aimé, j’ai adoré, ils sont fous, d’accord mais ça fait du bien! » yeah!
 
Ce soir à 19h, la dernière représentation ici à Santiago, au théâtre Nescafé.
 
 
Émilie
 

                                                            


 PS: et le groupe s’agrandit depuis quelques jours:
Gaëlle, une amie de Roscoff est au Chili, à Santiago pour son boulot, dingue! Et puis comme elle travaille sur l’univers marin, après, elle ira à Valparaiso… comme nous!
Et, hier, Aurore, la copine de Luc nous a rejoints… Luc est rasé de près depuis, et porte un sourire amoureux de circonstance! Elle repartira début novembre… juste avant nous…
Deux amis Suisses sont venus nous rejoindre aussi, avec leur chocolat dans les bagages, yeah!

 
PPS: Aucune chance que l’équipe de France de rugby suive ce blog, mais on vient de voir les résultats du match de la finale contre les All blacks avec tristesse… on est de tout coeur avec eux!