Après la Cordillère des Andes

Francés, Inglés

Depuis le Chili, à Quintay, petit village de pêcheurs face à l’océan pacifique, le 14 Octobre 2011,
 
Nous sommes tous en vacances jusqu’à dimanche. Le cirque n’est plus, depuis quelques jours, au centre de nos journées. Impossible de vous donner des nouvelles de tout le monde; nous prenons des vacances du groupe tambien.
Certains ont déjà passé la frontière, d’autres retardent ce passage.
Pour le matériel, ça y est c’est fait!
L’équipe de choc avait été formée: Lucile, Gautier, Séba et Emilie.
Ca y est nous avons vécu la cordillère des Andes.
Des montagnes fières et brutes, un paysage de désert dans une froide atmosphère.
Certains films y ont été tournés (7 ans au Tibet par exemple); pas étonnant l’ambiance y est grandiose!
Ces montagnes, nous le savons, sont aussi pour les humains et les insectes, la traversée (ou non!) d’un pays à un autre, d’une culture à une autre.
Et, le grandeur de la roche nous parle déjà de ce difficile passage.
Le Chili a une histoire que nous connaissons mal pour l’instant. Nous savons pour l’ancienne et longue dictature et son grand protectionnisme.
 

 

 

A la porte de la cordillère ou à l’entrée de ce pays: la douane.

Les gens font la queue. Certaines files face aux bureaux: « pour sortir de l’Argentine » et d’autres « pour entrer au Chili ».
Je ne vous parlerai pas dans le détail des 6 heures et demi passées dans ce sas de papiers, de discussions, de problèmes, de négociations mais je peux quand même vous dire que ce fut un long temps d’attente, d’apparitions de problèmes, d’heureuses résolutions, de craintes, d’incompréhensions puis enfin de papiers signés et tamponnés!!! yeah.
 
En Argentine, il y a des insectes qu’au Chili, ils n’ont pas. Et ils en sont fiers les douaniers chiliens. Ils nous expliquent que c’est grâce à leurs mesures drastiques que le Chili est sain de ces « sales petites bestioles ».
Leurs mesures donc: Interdire le passage de fruits, légumes, miel et de bois brut.
Ce que nous avons du abandonner: 2 bananes et le rondin de Jojo.
Nous avons tremblé pour la bascule et tout le reste du matériel fait de bois.

 

 

Au sortir de la douane frontalière, nous avons fêté notre victoire avec un très typique hot dog mayonnaise chileno!

 C’est un tout autre pays, à n’en pas douter. Nous venons d’arriver. Nous ne pouvons nous empêcher de comparer.
L’herbe ici est plus verte, la propreté plus présente, les habitants, bien que sympathiques paraissent moins accueillants et chaleureux, l’argent s’y compte en milliers, non parce que les chiliens sont millionnaires mais parce que 1,5€ = 1000 pesos chiliens.
 
Nous sommes accueillis à 1h du matin par Nolwenn à Santiago, la capitale.
Nolwenn (française et amie grenobloise de Lucile de surcroit) a habité ici pendant un an. C’est grâce à elle et à Macarena que la compagnie Galapiat peut jouer ici dans de bonnes conditions.
 
Ce que nous savons de ce pays, ce qu’il se passe ici, ce que les gens nous ont dit:
Au Chili, il y a beaucoup d’argent et tout est privatisé, de l’école primaire à l’université. L’accès à la culture compte aussi ses privilégiés. Aujourd’hui et depuis quelques mois, les étudiants font de grosses manifestations pour réclamer l’éducation gratuite pour tous. Ils bloquent avec des chaises les entrées de bâtiments dédiés à l’enseignement, y vivent dedans et mendient leur nourriture pour résister longtemps. Le gouvernement est encore loin de céder un peu de terrain.
 
Santiago est une grande ville, nous allons y travailler pendant deux semaines.
« Risque ZérO » se donnera au Théâtre « Nescafé », lieu plutôt chic financé en partie par la fameuse marque de «petit noir».

Puis nous irons participer à une convention de cirque dans la montagne.

Enfin, nous terminerons notre voyage de circassiens à Valparaiso, belle ville du bord de mer, au sein d’un festival dédié à l’art qui nous amène ici.
 
Macarena est une danse certes, mais aussi une dame qui travaille depuis peu au ministère de la culture au Chili. Une nouvelle branche de la culture s’est créée ces derniers mois, et c’est la voie du cirque qui s’ouvre dans ce pays.
Macarena fait de la tournée Galapiat son premier projet de cirque reconnu par le gouvernement chilien, la classe!
 
Nous allons tenter de faire rimer « Nescafé » avec « les quartiers », pour notre tournée, ou même la macarena avec la cumbia de Gilda (chanteuse argentine).
 
Comme on l’a aimé ce pays…
Allez! nous allons tenter de ne plus comparer afin d’en profiter un max.
 
 
Terre chilienne : holà!
Bienvenido al Chile amis fidèles du blog.
Bienvenido al Chile el circo galapiat…
 
 
émilie
 
 
 
 
 

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